Un dirigeant de l’opposition et un candidat du pouvoir tués au Venezuela

Les Vénézuéliens étaient appelés à voter, dimanche, pour élire l’assemblée constituante voulue par le président Nicolas Maduro.

 

La tension régnait dimanche 30 juillet au Venezuela où les électeurs sont appelés à voter pour une Assemblée constituante que le président Nicolas Maduro veut doter d’un « super-pouvoir », mais que l’opposition rejette.

Dimanche à l’aube, quelques heures avant le début du vote, un dirigeant de l’opposition vénézuélienne a été tué lors d’une manifestation contre le projet du président, ont annoncé les autorités.

Ricardo Campos, 30 ans, a été tué par balle à Cumana, dans l’Etat de Sucre (nord-est), selon le député de l’opposition Henry Ramos Allup, ancien président du Parlement. Les circonstances de sa mort n’ont pas été précisées par le ministère public.

Par ailleurs, au moins quatre membres des forces de l’ordre ont été blessés dimanche par un engin explosif lors d’un affrontement avec des manifestants de l’opposition à Caracas, a constaté l’Agence France-Presse (AFP). L’un d’eux avait la jambe en flammes, alors que deux motos brûlaient à terre.

Un candidat chaviste à l’Assemblée constituante a également été tué dans la nuit de samedi à dimanche. « Un groupe a fait irruption » chez José Felix Pineda, un avocat de 39 ans, à Ciudad Bolivar (dans le sud-est du pays), « et lui a tiré dessus à plusieurs reprises », a annoncé le parquet, sans évoquer d’éventuels motifs. Cela porte à deux le nombre de candidats assassinés. Le 10 juillet, José Luis Rivas avait été abattu en pleine campagne électorale dans la ville de Maracay.

Protestations, blocages, violences : cette élection se déroule dans un climat de fortes tensions dans un pays au bord de l’effondrement économique. Depuis le mois d’avril des manifestations antigouvernementales ont fait plus d’une centaine de morts ainsi que des milliers de blessés.

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