Aide aux migrants : le « délit de solidarité » dénoncé après la condamnation de Cédric Herrou

Les exceptions à la loi sanctionnant l’aide au séjour et à la circulation des étrangers en situation irrégulière ne suffisent pas aux associations d’accueil des migrants.

La condamnation en appel, à Aix-en-Provence, mardi 8 août, de Cédric Herrou, militant engagé dans l’aide aux migrants, à quatre mois de prison avec sursis, a suscité l’indignation à gauche et chez les défenseurs des migrants. « C’est l’Etat qui devrait être condamné, et Cédric Herrou remercié »a jugé le porte-parole du Parti communiste français, Olivier Dartigolles. La présidente de la Cimade, Geneviève Jacques, s’est dite « scandalisée » par cette décision.

L’agriculteur des Alpes-Maritimes a été condamné plus durement qu’en première instance, où il avait été condamné à 3 000 euros d’amende avec sursis pour avoir aidé et acheminé de nombreux migrants cherchant à traverser la frontière italienne par la vallée de la Roya. Il a également été condamné pour l’occupation illicite d’un bâtiment inoccupé de la SNCF.

Bien que sa peine en appel soit restée inférieure aux réquisitions de l’avocat général (huit mois avec sursis), l’homme de 37 ans compte désormais se pourvoir en cassation : « Il n’y a aucune flagrance de passage à la frontière, rien, je revendique seulement le fait d’accueillir des gens qui ont passé la frontière par leurs propres moyens »a-t-il déclaré.

 

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