Les « cars Macron » ont séduit une clientèle peu voyageuse jusque-là

Adeptes de tarifs attractifs ou réfractaires au covoiturage sont transportés par ces cars longue distance, libéralisés en septembre 2015 par Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie.

Fin juillet, les adeptes de la musculation du parc de Bercy, à Paris, partagent leur espace avec des petits groupes de voyageurs poussant d’un banc à l’autre leurs valises à roulettes, attendant à demi allongés leur autocar qui s’apprête à partir. Ces bouts de pelouse pelée sont devenus l’excroissance de la gare routière parisienne de l’opérateur de cars longue distance Flixbus, parking morne et bien caché derrière l’AccorHotels Arena, la grande salle de spectacle de l’Est parisien, autrefois appelé Palais omnisports de Bercy.

En ce week-end de grands départs, le centre névralgique du principal opérateur de « cars Macron » devrait largement dépasser les 15 000 passagers par jour habituellement débarqués ou embarqués ici. Flixbus, c’est 2,8 millions de passagers transportés entre le 1er janvier et le 15 juillet 2017, en hausse de 80 %, selon les dirigeants de la start-up d’origine allemande par rapport à la même période de 2016. La compagnie aux cars orange et vert détient environ 45 % du marché. Un joli succès partagé avec l’autre opérateur majeur Ouibus (filiale de la SNCF, près de 40 % du marché) et dans une moindre mesure avec Isilines (filiale de Transdev, moins de 20 % du marché).

Une partie du succès de ces cars longue distance, libéralisés en septembre 2015 par Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, tient au fait qu’ils ont facilité le voyage de personnes qui voyageaient peu ou pas auparavant. « Ces néo-voyageurs représentent 20 % de nos clients, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus qui a récemment publié un portrait-robot de ses clients, réalisé en partenariat avec Google Data.

« Deux clients sur trois sont des clientes »

Retour dans la « salle d’attente » de la gare routière de Bercy. Rose, la quarantaine, vient de Nancy seule et attend son car pour le Nord de l’Allemagne où elle va retrouver de la famille. Ce qui l’a motivée ? Les petits prix, y compris…

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