Tensions entre Macron et l’armée : le chef d’état-major passera-t-il la semaine ?

Le maintien ou non en poste du chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, agitait ce lundi 17 juillet les milieux militaires, d’autant qu’Emmanuel Macron multiplie depuis plusieurs jours les rappels à l’ordre brutaux à son égard.

Après avoir sèchement recadré le général de Villiers devant un parterre militaire à la veille du 14 juillet, en lui reprochant, sans le nommer, d’avoir mis de façon “indigne” une polémique budgétaire “sur la place publique”, le président a enfoncé le clou dimanche en n’excluant pas de lui retirer sa confiance.

“Si quelque chose oppose le chef d’état-major des armées au président de la République, le chef d’état-major des armées change”, a asséné Emmanuel Macron dans les colonnes du Journal du Dimanche, en déclarant dans la foulée que “l’intérêt des armées doit primer sur les intérêts industriels”.

Le chef de l’Etat et le général de Villiers, qui doit être reçu vendredi à l’Elysée, “vont prendre une décision ensemble”, a tenté de temporiser lundi le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner. Mais la crise est clairement ouverte entre le chef des armées et le haut gradé, alors même que Pierre de Villiers, 60 ans, venait d’être reconduit dans ses fonctions pour une dernière année. Interrogée sur le sujet sur RTL, la ministre des Armées, Florence Parly, visiblement mal à l’aise, indiquait jeudi 13 juillet que la décision reviendrait au président et au Premie

DEPLACE DE MIDI LIBRE

التعليقات

أخبار ذات صلة

صفحتنا على فيسبوك

آخر التغريدات