8 façons de combattre le mal des transports

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Le mal des transports est le résultat d’un conflit entre les informations transmises par les yeux et celles perçues par l’oreille interne. Quelques réflexes simples en amont du voyage aident à réduire les symptômes.

Le mal des transports concerne plus souvent les femmes que les hommes et touche surtout les adolescents et les jeunes adultes. Inutile d’attendre de prendre de l’âge, on peut améliorer la situation en se préparant bien avant le départ et en respectant les conseils suivants.

1. Hygiène diététique : deux ou trois jours avant le voyage, éviter les aliments riches en histamine qui favorisent les vomissements : poissons fumés et en conserve, saucisson, fromages forts, tomates, fraises, vins capiteux… Et les aliments qui favorisent les reflux : vinaigrette, boissons gazeuses, jus d’orange, aliments pimentés.

2. Vitamine C : prendre un comprimé matin et soir, deux ou trois jours avant de partir et pendant le transport. La vitamine C prévient la sécrétion d’histamine.

3. Exercices respiratoires : bien avant le voyage, s’entraîner à la respiration abdominale : on inspire (on gonfle le ventre), on expire (on rentre le ventre). Cette respiration permet d’utiliser son diaphragme qui, ainsi mobilisé, est moins disponible pour provoquer les vomissements.

4. Gestion du stress : le stress favorise le mal des transports. D’ailleurs, les personnes sujettes au mal des transports sont souvent très émotives. Pratiquer la relaxation (yoga, sophrologie…) permet de maîtriser ses émotions.

5. Imagerie mentale positive : mettre en avant l’aspect positif du déplacement, cela peut être pour retrouver un être cher, pour découvrir un pays… Cette préparation mentale nécessite un entraînement quotidien dans les semaines qui précèdent le voyage afin de maîtriser ses peurs et ses appréhensions.

6. Partir avec une solution et anticiper : prévoir des médicaments contre le mal des transports, à tester une semaine avant. Si le voyage est long, prendre régulièrement une collation légèrement calorique afin de lutter contre la déshydratation. Faire travailler ses sens met en condition favorable et favorise l’imagerie mentale positive : respirer par exemple un parfum à base de menthe poivrée (très efficace en mer) ou de citron, écouter de la musique.

7. Savoir où se placer selon le mode de transport.

  • En voiture, en bus : être acteur du mouvement en conduisant soi-même si c’est possible ou en se mettant à l’avantpour avoir une bonne vuesur l’extérieur. Éviter de lire, veiller à avoir une bonne aération.
  • En bateau : juste avant de partir, manger, mais sans excès pour éviter l’hypoglycémie : favoriser les aliments consistants, les glucides lents (pâtes, riz, fruits secs). Se placer au centre du bateau, à l’endroit le plus stable. Regarder l’horizon.
  • En train : se mettre dans le sens de la marche pour anticiper le mouvement grâce au défilement du paysage.
  • En avion : travailler essentiellement sur le stress et les exercices de respiration. Se placer au niveau des ailes de l’appareil (plus stable).

8. Lutter rapidement contre les premiers symptômes : par exemple, traiter un mal de tête avec du paracétamol, en cas d’éblouissement en mer, mettre des lunettes de soleil.

DEPLACE DE SANTE MAGAZINE

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