La date fait figure de symbole de la déportation des Juifs sous l’Occupation. Encore aujourd’hui, la rafle du Vél’ d’Hiv’, longtemps taboue, fait l’objet de polémiques récurrentes. La dernière en date remonte à quelques mois seulement, durant la campagne présidentielle. À deux semaines du premier tour, Marine Le Pen jugeait que la France n’était pas responsable du Vél’ d’Hiv’, provoquant un tollé. La présidente du FN s’inscrivait, selon elle, dans la lignée «des gaullistes historiques», invoquant «François Mitterrand ou, plus récemment, Henri Guaino, Jean-Pierre Chevènement ou Nicolas Dupont-Aignan», face à Jacques Chirac, suivi par Nicolas Sarkozy et François Hollande.
DEPLACE DU FIGARO