Incendies, la menace des étés chauds

حريق الغابات

Alors qu’un incendie a ravagé 800 hectares près d’Aix-en-Provence le week-end du 15-16 juillet, reportage sur place auprès des chercheurs spécialistes de la prévention.

Avec le changement climatique et des étés plus chauds, la période à risque et les zones à surveiller s’étendent. Les professionnels et la société doivent s’adapter.

C’est sans doute le jet d’un mégot en bordure de route qui a provoqué le week-end du 15-16 juillet le premier grand incendie de l’été en Provence : 800 hectares brûlés près de Saint-Cannat (Bouches-du-Rhône), 800 pompiers et plus de 200 engins mobilisés pour sauvegarder les maisons et de nombreux points sensibles.

Si l’incendie n’a pas fait de victimes, c’est que les professionnels ont appris depuis plusieurs années à tirer les leçons du réchauffement climatique et à s’adapter à l’augmentation des risques.

À quelques kilomètres de là, le plateau d’Arbois conserve les stigmates du passage des flammes, l’an dernier. Ici des roches rougeâtres à nu, ailleurs des buissons noircis aux reflets argentés. Michel Vennetier, ingénieur chercheur, s’alarme des signes d’un nouvel épisode de sécheresse.

« Nous sommes cet été en mauvaise posture, la situation ressemble à celle de 2016 et 2003 », ajoute-t-il, haussant la voix pour couvrir le chant des cigales. En cet après-midi de juillet, il fait 35 degrés et un soleil de plomb. Les incendies à répétition et les températures qui augmentent modifient progressivement

DEPLACE DU CROIX

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